Les 5 étapes pour trouver son Ikigaï (Mission de vie)

Dans cet article, je partage avec toi ma méthode en 5 étapes pour VRAIMENT découvrir ton Ikigaï. Au début, lorsque l’on m’a parlé de l’Ikigaï, j’étais perdue. C’était à un moment où je me questionnais sur mon avenir professionnel. Une amie bienveillante m’a dit un jour : « Tu devrais trouver ton Ikigaï, ça m’a tellement aidé à y voir clair dans ma vie. » Intrigué, je suis rentré chez moi ce soir-là et j’ai immédiatement recherché « IKIGAI » sur Google, découvrant quelques articles sur le sujet. J’ai alors entrepris de créer mon propre schéma. Mais une fois terminé, je me suis rendu compte que cela ne m’avait pas beaucoup aidé.

Google has a lot of information

J’ai failli abandonner. Mais comme je suis curieuse, je me suis réellement penché dessus et j’ai commencé à lire tous les livres que je pouvais trouver sur le sujet :

  • Le secret des Japonais pour une vie longue et heureuse,
  • Fais de chaque instant le meilleur de ta vie et La méthode ikigai: découvrez votre mission de vie de Francesc Miralles i Contijoch et Héctor García (deux auteurs que j’adore)
  • Le petit livre de l’Ikigaï: la méthode japonaise pour trouver un sens à sa vie de Ken Mogi
  • L’art de vivre à la japonaise : Ikigai, Bain de foret, Wabi-Sabi d’ Erin Niimi Longhurst.

Un peu d’explication sur l’Ikigaï

L’Ikigaï est un concept qui nous vient du Japon. En français, il n’a pas vraiment d’équivalent au mot Ikigaï, mais nous le traduisons par « raison d’être », « mission de vie ». C’est ce qui nous motive à nous lever le matin, ce qui nous fait vibrer au plus profond, ce pour quoi on est dans un état de flow, d’alignement parfait. L’ikigaï serait d’ailleurs l’un des SECRETS de la longévité des habitants d’Okinawa. Le concept de l’Ikigaï donne l’impression qu’il existe une seule et bonne réponse. Et que si on ne le trouve pas, alors notre bonheur en souffrira. En réalité, trouver son Ikigaï consiste plutôt à identifier toutes les petites choses qui nous rendent curieux d’en savoir plus. Ce qui “nous parle”, fait écho en nous, nous crée des émotions plus fortes que les autres choses.

Bien que souvent associé à la sphère professionnelle, l’Ikigaï peut être trouvé dans divers aspects de la vie, qu’ils soient liés à la carrière ou non. Pas besoin d’avoir un diplôme prestigieux ou d’e poursuivre une carrière d’avoir un job qui rapporte un paquet de flouz pour découvrir son Ikigaï.

Selon les Japonais, l’Ikigaï est caché en nous, et son exploration nécessite une introspection profonde.

Il se trouve à l’intersection de ces quatre composantes :

  • Ce que tu aimes
  • Ce pourquoi tu es doué
  • Ce dont le monde a besoin
  • Ce pourquoi tu peux être payé

L’ikigai est souvent representé sous forme d’un diagramme, appelé diagramme de Venn. C’est une sorte de rosace qu’il faut remplir (voir shcema ci-dessous). Le cœur de l’Ikigaï représente ce qui donne du sens à ta vie et permet de te donner un cap.

Ikigaï Mission de vie

Consignes

→ C’est le moment de prendre ton carnet de notes (comment ça, tu n’as pas de carnet ?! Il te faut ABSOLUMENT un carnet de développement personnel !).

Pour faire cet exercice, il est important que tu sois honnête envers toi et surtout, écrit tout ce qui te passe par l’esprit. Ne te censure pas.

Tu peux écrire tout ce que tu souhaites, nous ferons le tri et remplirons le schéma plus tard. Cependant, je vais quand même te montrer un exemple d’Ikigaï rempli :

Ce que tu aimes

On commence par la partie que je considère être la plus simple : ce qui te fait kiffer. Prends une page de ton carnet (ou plus) et réponds aux différentes questions.

Le fameux état de “flow” est un concept élaboré par le psychologue hongrois Mihály Csíkszentmihályi. Selon sa définition, il s’agit d’un « état mental atteint par une personne lorsqu’elle est complètement plongée dans une activité et qu’elle se trouve dans un état maximal de concentration, de plein engagement et de satisfaction dans son accomplissement.« 

En gros, le flow, c’est lorsqu’on est tellement absorbé par une tâche que l’on en perd la notion du temps et ce qui se passe autour de nous.

Plus nous sommes en état de flow, et plus nous serions heureux, que ce soit au travail ou dans sa vie personnelle.

Répond aux questions suivantes :

  • Quelles sont les activités qui te font perdre la notion du temps ?
  • Qu’aimais-tu faire quand tu étais petit ?
  • Que fais-tu généralement pour t’occuper durant ton temps libre ?
  • Quelles sont tes passions ? Tes Centres d’intérêt ?
  • Au contraire, qu’est-ce qui te révolte ? Quelles activités te laissent indifférente, qu’est-ce que tu ne supportes pas ?

ATTENTION, une passion n’est pas nécessairement une activité que tu fais tous les jours, et dont tu es experte. On parle de quelque chose pour lequel tu as un grand intérêt et que tu fais avec plaisir.

Ce pour quoi tu es doué

Et oui, tu peux penser le contraire, mais tu es doué pour des tas de trucs et tu ne t’en rends pas compte. Souvent, on fait des choses naturellement, alors que pour d’autres personnes, ce serait une vraie corvée. Ici, il s’agit de bien différencier tes aptitudes naturelles (ce qui est presque inné) et tes compétences (ce qui est acquis à force de travail).

Aptitudes naturelles

  • Que fais-tu naturellement ? 
  • Que fais-tu sans qu’on ne te demande ? 
  • Que fais-tu que tu fais sans rechigner ?

Compétences professionnelles

  • Quelles sont les compétences que tu a apprises au cours de ta vie professionnelle ? 
  • Sur quoi travailles-tu afin de t’améliorer ?

Talents : 

  • Dans quels domaines excelles-tu ? 
  • Quels sont tes savoir-faire ? 
  • Pourquoi est-ce qu’on te complimente souvent ? 
  • Pour quelles choses tes amis te disent « t’es vraiment trop forte pour ça toi » ? 
  • De quoi es-tu particulièrement fière chez toi ?
  •  Qu’est-ce que tu fais mieux que d’autres personnes ?

Ce dont le monde a besoin

C’est la branche de l’Ikigaï qui est la plus difficile à appréhender (selon moi). De quoi le monde a besoin ? De la paix, de la protection de la nature, de ne plus manquer de rien, d’égalité, de liberté ? Le monde a besoin de tellement de choses !
Ici, on ne parle pas de faire quelque chose pour l’environnement, de sauver des vies ou de travailler pour l’ONU.
Le but est de trouver quelque chose de plus grand que toi, auquel tu as envie de contribuer, quelque chose dont les gens ont besoin et que tu as envie d’aider à obtenir.


Pose-toi les questions suivantes :

  • Qui as-tu envie d’aider ? Les humains (hommes, femmes, enfants, seniors, malades, salariés, entrepreneurs, etc.) ? Les animaux ? La nature ?
  • Pourquoi est-ce qu’on vient te demander de l’aide ?
  • Quelles sont les choses qui te tiennent particulièrement à cœur ?
  • Quelles sont les causes que tu soutiens ?
  • Qu’est-ce qui t’agace ? On ne parle pas de ce qui te met en colère, mais de petites choses qui te donnent envie que ça change.
    Exemple : les gens qui jettent leur mégot de cigarette directement dans les égouts,
    Les gens qui se plaignent, mais qui ne font rien pour changer.

Ce pour quoi tu peux être payé

On pense souvent qu’on ne peut être payé uniquement pour ce qu’on a étudié et obtenu nos diplômes. Mais tu as bien plus à offrir.
De plus, ici, il s’agit d’observer toutes les sources de revenus que tu as, et pas seulement via ton emploi.

  • Quel est ton métier actuel ?
  • Quels métiers/travails as-tu effectués ?
  • Quelles sont tes autres sources de revenus ? (immobilier, activité secondaire, investissements, etc)

– Ton statut de travailleur :

En terme d’emploi, il existe 3 grandes manières travaillées :

Le salariat : on met nos compétences et notre temps, au service d’une entreprise qui vend des biens ou des services.
L’entrepreneuriat : on travaille seul et utilise nos compétences pour vendre des biens ou des services.
Le freelancing : on travaille seul, un peu comme l’entrepreneuriat, sauf qu’ici, on vend un service à d’autres entrepreneurs, qui s’appuie sur une ou plusieurs de nos compétences.

Tu as peut-être une idée très claire de ce que tu veux faire ou pas dans la vie. De mon côté, j’étais sûr à 2 000 % que jamais, je me lancerais dans l’entrepreneuriat, ce n’était clairement pas fait pour moi. Jusqu’au jour où je me suis posé toutes les questions qui suivent. Bien entendu, je ne dis pas que nous devons toutes nous lancer dans l’entrepreneuriat, mais parfois, le chemin qui nous correspond n’est pas toujours celui qu’on pensait au départ.

Rejoindre une entreprise en tant que salarié, c’est contribuer à réaliser le rêve de quelqu’un d’autre (le gérant). Ce qui n’est pas une mauvaise chose, si celle-ci nous donne l’opportunité d’accomplir notre propre rêve au passage.

– Ton revenu idéal :

  • Quel revenu minimum que tu prêtes à accepter ?
    Prends une nouvelle page de ton carnet et calcul le montant de tes charges par mois, tes dépenses en loisir, etc.
  • Ton revenu actuel te permet-il de subvenir comme tu le souhaites à tes besoins ?
  • Quel serait ton revenu idéal ?

Je ne vais pas te lister les avantages et les inconvénients d’être salarié ou non, car dans chaque travail, il y a du pour et du contre, qui sont bien sûr différents selon les profils.

  • En étant salarié, ton revenu est plafonné selon une grille des salaires et il est assuré tous les mois. Tu peux évoluer dans l’entreprise et obtenir des promotions, toucher des primes, etc.
  • En étant entrepreneur, ton revenu est fluctuant en fonction de ton activité, tu dois également payer toutes les charges liées à ton activité avec ces revenus. Mais comme tu es seule, ton revenu n’est pas plafonné. Ce qui signifie que si ton entreprise décolle, tu peux gagner beaucoup d’argent.
  • En tant que freelance, tu fixes toi-même tes tarifs, tu peux donc aussi gagner beaucoup d’argent selon les contrats que tu acceptes.

L’idée ici est de définir une fourchette dans laquelle tu aimerais te retrouver. Alors bien sûr, tu es tenté de demander à gagner les revenus de Kim Kardashian (C’est tout le mal que je te souhaite !) mais il convient de rester dans la limite du raisonnable.

Gagner sa vie : Comment trouver son Ikigaï ?

Transformer les branches de ton Ikigaï

À l’issue des différentes étapes de l’Ikigaï, tu as dû voir émerger des pistes sur les activités que tu aimes et celles pour lesquelles tu es douée.
Aussi, tu as mis en évidence les contributions que tu souhaites apporter dans ce monde et pour finir, tu as réfléchi à ce pourquoi tu aimerais être payé.

C’est bien joli tout ça, mais COMMENT trouver son Ikigaï ?
→ En trouvant un fil conducteur entre toutes les activités qui te passionne, toutes tes compétences, tes qualités, etc.

L’Ikigaï est souvent utilisé pour trouver sa voie professionnelle, mais on peut parfois le trouver ailleurs qu’au travail. Avancer dans la vie sans mission, c’est comme se laisser porter par le vent. Connaitre sa mission permet de donner une direction à ses activités, que ce soit au travail ou ailleurs.

– Remplir ton Ikigaï

Tu peux à présent reproduire le schéma ci-dessous dans ton carnet ou l’imprimer.

Pour remplir ton Ikigaï, il va falloir affiner un peu plus tout ce que tu as écrit précédemment. Reprends les différentes (et nombreuses) pages que tu as écrits, et trouves une ou plusieurs lignes directrices à tout ce que tu as noté.

Puis, reporte-les dans les différents segments de ton schéma, en supprimant les idées que tu ne retiens pas après réflexion.

Ensuite, réponds aux questions dans ton carnet :

– Les questions à se poser pour trouver ton Ikigaï

– Quelles activités peuvent te permettre d’exprimer tout ton talent, au service d’une mission qui te tient à cœur, et qui te permet de gagner suffisamment d’argent pour vivre comme tu as envie ?
– Quelles sont les situations que tu trouves envisageables pour ton avenir à court ou moyen terme ?
– Quelles sont les évolutions possibles de vie pour toi ?

– Imagine ta situation de rêve pour trouver ton Ikigaï

– Imagine les situations alternatives qui pourraient te permettre de vivre cette vie de rêve ?
– Vers lesquelles tu te verrais bien évolué d’ici à 3 mois à 2 ans ?

Enfin, si tu ne parviens pas à trouver ta raison d’être tout de suite, sache que c’est parfaitement normal. Il est important de se donner du temps, de laisser ses notes de côté, puis y revenir plus tard, avec d’autres idées. C’est un travail qui nécessite de prendre le temps de la réféxion.

Avant de conclure, je tiens à souligner un dernier point. Je suis convaincu que nous ne sommes pas destinés à une seule mission de vie, mais à plusieurs missions tout au long de notre existence.

Conclusion

l’Ikigaï change et évolue, ce qui est vrai aujourd’hui, ne l’a pas forcément pour demain. Le que tu donnais à ta vie il y a 10 ans, n’est plusle même aujorud’hui. C’est une quête perpétuelle et qui se renouvelle plusieurs fois dans une vie. Tu évolus au fil de tes expériences et ta raison d’être suis le mouvement.

C’est donc un exercice que tu peux refaire régulièrement pour mettre à jour le cap que tu souhaites donné a ton avenir.

Cet article t’a-t-il aidé dans ta recherche de l’Ikigaï ? Dis-le-moi ici et écoute l’épisode du podcast sur l’Ikigaï ici.

Si ça t’intéresse, je t’invite à lire mon article sur « Ma reconversion professionnelle : « Comment je suis passé du luxe à coach de vie » en cliquant ici.

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